Les contraintes de l’aérogommage.
L’aérogommage et l’hydrogommage sont deux techniques jumelles qui présentent nombre d’avantages en matière de nettoyage et décapage. La finesse des réglages permet de préserver les supports dans la plupart des cas et d’obtenir des résultats bien supérieurs aux opérations de type chimique et ce sans dommage pour l’environnement.
Toutefois il ne faut pas négliger les contraintes imposées par ces techniques.
Prenons l’exemple d’un nettoyage de façade en briques , chose courante en région toulousaine. En environnement urbain on choisira plutôt l’hydrogommage afin d’éviter la propagation d’une grande quantité de poussière soulevée par la micro abrasion des surfaces. L’apport du brouillard d’eau plaquera la poussière sur la façade simultanément à l’opération de nettoyage et cela impose de procéder à un rinçage d’eau à l’avancement afin de constater les résultats du travail. La poussière de brique et les granulats s’accumuleront donc au pied de la façade où ils seront ramassés pour évacuation en décharge.L’inconvénient dans ce cas est un surcroit de poids apporté par l’eau contenue dans les résidus.
Que ce soit en aérogommage ou en hydrogommage il est toujours nécessaire de protéger les huisseries à l’aide de films polyanes afin de les préserver des salissures et éventuelles infiltrations.
Dans certains cas , si la situation le permet,on peut travailler » à sec » en aérogommage . Cette méthode a l’avantage de supprimer l’opération de rinçage puisque l’on peut suivre le résultat du travail en temps réel. Cependant une grande quantité de poussière est produite par la micro abrasion du matériau , en particulier s’il s’agit de brique.
Le nettoyage du chantier consistera au ramassage des résidus disséminés sur des surfaces plus importantes mais plus légers car non stabilisées par l’eau.
Il existe bien entendu des systèmes permettant de coupler un aspirateur pour effectuer un travail sans poussière.Cette technique est le plus souvent réservée à de petites surfaces car la productivité est alors réduite de beaucoup . On pourra par exemple appliquer cette technique pour un petit sablage de carrosserie en atelier.
Une brosse est appliquée contre le matériau et reçoit simultanément la projection d’abrasif et l’aspiration .
Chaque technique comporte donc des contraintes . Les produits chimiques sont rarement sans danger pour l’environnement . Pour l’aérogommage l’utilisation d’un abrasif inerte comme le silicate de verre et l’air comprimé ne dispense pas de certaines précautions telles que la protection de l’opérateur , la protection des huisseries et autres, le ramassage et nettoyage en fin de chantier.
Une réponse à Les contraintes de l’aérogommage.
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Perso je trouve l’aérogommage tout de même un procédé fort intéressant. Par sa rapidité et surtout par le fait que ce soit écologique contrairement à d’autres techniques. Après sur des grandes surfaces la poussière peut être importante. Mais je préfère çà que d’inhaler des produits toxiques.